Valeurs - Vision

et but de Christine

🌿 Les valeurs fondamentales de Christine
✹ L’Éthique đŸ€ L’Écoute

đŸ’« Le Respect

🌈 Sa vision de l’accompagnement

👀 Voir


Ne pas réduire une personne

Ă  ses troubles,

mais la considérer comme

un ĂȘtre humain Ă  part entiĂšre,

avec des besoins et riche de potentiel.

đŸ§© Les diagnostics sont des indications, pas des Ă©tiquettes.

Ils aident Ă  comprendre

la singularité de chacun.

👂 Écouter


Accueillir les besoins exprimés et,

surtout, le mĂ©ta-besoin de sĂ©curitĂ© 💖

đŸŒ± Accompagner


Soutenir la personne dans

le déploiement de ses capacités,
révéler son potentiel,

tout en respectant ses limites.

đŸŸ Au bĂ©nĂ©fice des deux :

Humains & Animaux

Les animaux ne sont pas des outils,

mais de véritables partenaires de vie

đŸ¶đŸŽđŸ±.
Eux aussi ont une libertĂ© d’expression

Ă  Ă©couter et Ă  respecter 💬💚

🎯 Son but


👉 Aider la personne à sortir de son identification à un trouble.

đŸš« Elle n’est pas :

une autiste, une HPI,

une dépressive, un TDAH 


Ce ne sont que des raccourcis de l’esprit,

qui enferment et nourrissent la dĂ©pendance plutĂŽt que l’autonomie.

💎 Elle est avant tout :
Une humaine en quĂȘte de sĂ©curitĂ©, d’épanouissement

et de libertĂ© intĂ©rieure 🌞.

đŸ€— Sa mission avec les animaux :

Aller Ă  la rencontre

du fonctionnement unique

de chaque personne,
✹ rĂ©vĂ©ler ses ressources intĂ©rieures

et extérieures,

et l'accompagner, pas Ă  pas,

dans une phase de son développement

🐕‍đŸŠșEnsemble, humains et animaux.

Transmettre le chemin d'apprentissage

de l'amour inconditionnel que lui ont appris les animaux.

Les honorer en tant qu'ĂȘtre sensibles

doués d'intelligence.

L'approche :

Accompagnement centré sur la personne,

par la médiation de l'animal et du jeu

La zoothérapie (ou Intervention professionnelle en médiation par l'animal) est une approche non médicamenteuse reconnue par la Haute Autorité de Santé.

Elle n'est pas une médecine et l'animal n'est ni un médicament ni un thérapeute.

 

  • Selon RĂ©silienfance " La mĂ©diation animale est une relation d’aide Ă  visĂ©e prĂ©ventive ou thĂ©rapeutique dans laquelle un professionnel qualifiĂ©, Ă©galement concernĂ© par les humains et les animaux, introduit un animal d’accordage auprĂšs d’un bĂ©nĂ©ficiaire. Cette relation, au moins triangulaire, vise la comprĂ©hension et la recherche des interactions accordĂ©es dans un cadre dĂ©fini au sein d’un projet.

    La mĂ©diation animale est donc un domaine en soi, celui des interactions Homme-Animal, au bĂ©nĂ©fice des deux (chacun apporte ses ressources Ă  l’autre)" (Accordage/interactions accordĂ©es : ajustement des comportements, des Ă©motions, des affects et des rythmes d’actions. (D. Stern 1982 – 1985)

 

  • Selon François Beiger, Directeur de l'Institut Français de ZoothĂ©rapie : la zoothĂ©rapie est "une mĂ©diation qui se pratique professionnellement en individuel ou en petit groupe, Ă  l'aide d'un animal familier consciencieusement sĂ©lectionnĂ© et Ă©duquĂ© sous la responsabilitĂ© d'un professionnel, l'Intervenant en mĂ©diation par l'animal. La mĂ©diation a lieu dans l'environnement immĂ©diat de la personne chez qui l'on cherche Ă  Ă©veiller des rĂ©actions visant Ă  maintenir ou amĂ©liorer son potentiel cognitif, physique, psychosocial ou affectif".

 

La zoothĂ©rapie met en Ɠuvre une triangulation entre la personne bĂ©nĂ©ficiaire (avec son histoire, ses souffrances, ses besoins, ses envies et ses capacitĂ©s), l'animal (avec ses caractĂ©ristiques, son Ă©ducation et sa sensibilitĂ©) et l'intervenant ou zoothĂ©rapeute (avec son savoir-faire et son savoir-ĂȘtre).

 

Christine appui sa pratique sur son expérience et l'approche humaniste centrée sur la personne de Carl R Rogers, pour lequel "Chaque individu est unique. Il détient au plus profond de lui sa propre vérité, sa vie et le tracé potentiel de son chemin ... Il peut accéder à ses ressources s'il se sent compris, accepté, non jugé".

 

Selon Carl R. Rogers, les ressources de l'individu sont Ă©touffĂ©es par la perception qu'il a de lui-mĂȘme et des autres.

Il imagine l'approche centrĂ©e sur la personne (relation d'aide par l'Ă©coute active) et la dĂ©finit comme "une coopĂ©ration ayant pour but ultime la prise progressive de son pouvoir sur lui-mĂȘme de l'aidĂ©".

Cette coopĂ©ration nĂ©cessitant que le thĂ©rapeute dispose de trois qualitĂ©s, Ă  mĂȘme de relancer la tendance naturelle de l'ĂȘtre humain Ă  s'auto-actualiser :

  • L'empathie : capacitĂ© de se mettre Ă  la place de l'autre, Ă  essayer de comprendre son ressenti, ses Ă©motions, ses sentiments ;

  • La congruence : capacitĂ© Ă  ĂȘtre authentique ;

  • Le regard positif inconditionnel : capacitĂ© Ă  ne pas juger, ni Ă©valuer l'autre, Ă  respecter l'autre.

Christine ajoute Ă  ces qualitĂ©s, la prĂ©sence : ĂȘtre prĂ©sente pour la personne accompagnĂ©e et lui offrir un espace d'expression, Ă  laquelle s'ajoute la prĂ©sence animale qui facilite le lien, aide Ă  la relation, joue un rĂŽle de miroir, Ă©coute, apaise et rĂ©conforte.

 

Christine utilise également dans sa pratique différentes méthodes de communication telles que :

  • la Communication Non-Violente - CNVÂź - conceptualisĂ©e par Marshall B. Rosenberg qui la dĂ©finit ainsi
    « Communication : le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude Ă  donner avec bienveillance et Ă  inspirer aux autres le dĂ©sir d'en faire autant ; l'empathie Ă©tant au cƓur de ce processus de communication ; Non-violente : signifie communiquer avec l'autre sans lui nuire ; toujours en s’appuyant sur les besoins humains ».

  • la ValidationÂź - conceptualisĂ©e par Naomi Feil : « La mĂ©thode – aussi appelĂ©e ValidationÂź affective, ou thĂ©rapie par empathie – a pour objectif principal de maintenir la communication avec les grands vieillards dĂ©sorientĂ©s afin de les accompagner dans une relation respectueuse de leur identitĂ© tout en reconnaissant dans leur comportement, la manifestation de leur besoin d’exister en tant qu’individu et d’ĂȘtre entendus ».

  • la Programmation neuro-linguistique, conceptualisĂ©e par John Grinder et Richard Bandler, en ce qu'elle consiste Ă  amĂ©liorer, faciliter et dĂ©velopper la communication avec soi-mĂȘme et les autres et permet de comprendre comment l'autre se reprĂ©sente le monde.

Dans ses accompagnements, l’animal (au travers des jeux et activitĂ©s proposĂ©s) est le « trait d’union » entre la personne accompagnĂ©e et elle.

L’animal capte l’attention de la personne et la focalise sur ce qui est lĂ  dans l’instant prĂ©sent, il attise sa curiositĂ© et son enthousiasme qui nourrit sa concentration, il lui fait pousser les ailes de la motivation et parce qu’il est non jugeant et en demande, il lui donne la force d’ĂȘtre volontaire et de faire.

 

L’animal connecte la personne Ă  ses ressentis, au champ de ses Ă©motions.

Il donne de l’affection et de l’amour de maniùre inconditionnelle.

Pour Christine, cet attachement qui procure une sĂ©curitĂ© affective et Ă©motionnelle est le point d’ancrage et la base du lien Ă  construire, Ă  entretenir, Ă  protĂ©ger pour qu’ensuite le champ des possibles puisse s’ouvrir sur les capacitĂ©s et plus tard sur les apprentissages qui conduiront Ă  l'autonomie, Ă  hauteur des capacitĂ©s de chacun.

 

L’observation de l’interaction de la personne avec l’animal permet de voir quelles sont ses capacitĂ©s, ses motivations, ses envies vis-Ă -vis de lui.

Le programme proposĂ© dĂ©finit les objectifs de travail sur ces fondements : stimuler les capacitĂ©s existantes pour les renforcer et les dĂ©velopper en s’appuyant sur la motivation et les envies de la personne, afin qu'elle renoue avec son enthousiasme d'enfant.

 

Le travail sur les capacitĂ©s intellectuelles, fonctionnelles, sensorielles et sociales prĂ©servĂ©es nourrit la confiance de la personne, la rend actrice et permet d’investir ensuite d’autres champs. L’émotion qui accompagne le moment ancre ce qui est vĂ©cu et les apprentissages abordĂ©s.

 

Pour Christine, l’accompagnement par la mĂ©diation de l’animal est avant tout un soin relationnel, c’est un lien de cƓur Ă  cƓur qui unit la triangulation « personne-animal-zoothĂ©rapeute » et c’est Ă  partir de ce lien qui sĂ©curise, que la personne peut aller Ă  la rencontre d’elle-mĂȘme, qu’elle peut apprendre Ă  se connaĂźtre, Ă  se faire confiance, Ă  communiquer (en verbal et/ou non verbal), Ă  trouver des ressources et Ă  trouver sa place dans la relation (avec elle et avec les autres).

 

Dans sa relation avec l'animal, la personne apprend à utiliser ses différents canaux sensoriels pour développer ses perceptions (la voix, le kinesthésique - toucher interne et externe, la vue).

Elle prend conscience que tout est toujours une affaire de perception, d'angle de vue.

En affinant et en enrichissant ses perceptions, elle développe son sens de la communication verbale et non verbale et ses moyens de se faire entendre et comprendre.

 

Pour pouvoir jouer avec le chien, qu'il Ă©coute et reste attentif Ă  elle, la personne apprend Ă  ĂȘtre prĂ©sente et centrĂ©e sur l'animal, elle apprend Ă  se positionner par rapport Ă  lui (la proxemie), elle dĂ©veloppe ainsi ses facultĂ©s d'attention et de concentration. La personne apprend Ă©galement Ă  s'Ă©couter et Ă  tenir compte de ses besoins et de son rythme au travers de ses ressentis et de ses Ă©motions, par imitation de l'animal.

 

Le cochons d'inde pris dans les bras ou observĂ© sur la table permet Ă©galement Ă  la personne de dĂ©velopper ses perceptions et sa curiositĂ©. Ses vocalises ou vibrations attisent et retiennent l'attention, cet animal qui renvoie Ă  la part la plus sensible et vulnĂ©rable que l'on porte en soi, fascine et conduit la personne dans un Ă©tat d'apaisement et de profond bien-ĂȘtre.

 

Le cheval douĂ© d'une intelligence Ă©motionnelle et relationnelle apprend Ă  la personne Ă  devenir congruente dans la relation avec lui et, finalement, avec elle-mĂȘme.

 

Ce qui est important pour Christine, c’est que la personne s’accepte « comme elle est » et acquiert une confiance en elle, qu’elle prenne conscience de ses capacitĂ©s, de ses talents, de la richesse qu’elle porte en elle, qu’elle apprenne Ă  s’estimer et Ă  s’aimer telle qu’elle est, l’animal l’aidant sur ce chemin car jamais il ne fait ni ne lui renvoie de diffĂ©rence.

 

Enfin Christine appuie sa pratique sur les fondements théoriques suivants :

  • La thĂ©orie de l'attachement dĂ©veloppĂ©e par John Bowlby (1907-1990) et MDS Ainsworth (1913-1999) : l'attachement se rĂ©fĂ©rant Ă  une relation proche diminuant le sentiment d'insĂ©curitĂ© de l'enfant grĂące Ă  la prĂ©sence d'un de ses parents. MDS Ainsworth a Ă©tendu cet attachement Ă  l'ensemble des relations dĂ©rivĂ©es. La condition nĂ©cessaire de l'attachement est la baisse du sentiment d'insĂ©curitĂ© en prĂ©sence de l'objet d'attachement. Bowlby qualifie les autres types de relation affective de "lien". Les relations homme-animal seraient de ce type, les animaux ayant la facultĂ© de faire baisser l'anxiĂ©tĂ© et donc le sentiment d'insĂ©curitĂ©.

    Comme l'enfant au premier stade de son développement, un adulte ou une personne ùgée, à son stade de développement, a besoin de cet attachement, a besoin de se sentir en sécurité et de se sentir aimé.

    Une personne en situation de détresse ou de vulnérabilité a besoin d'un sujet "plus sage et plus fort", la figure d'attachement.

    Les réponses de ce "sujet" aux besoins de la personne contribuent au développement d'un lien d'attachement.

    Les "figures d'attachement" d'un adulte ou d'une personne ùgée sont les personnes sur lesquelles il s'appuie pour trouver différentes formes de soutien et de protection en cas de problÚmes ou de difficultés.

  • La thĂ©orie du jeu dĂ©veloppĂ©e par M. Klein et D. Winicott et AndrĂ© Stern : Pour eux, le jeu est l'activitĂ© la plus naturelle de l'enfant. Le jeu lui sert Ă  s'exprimer et Ă  rejouer des scĂšnes, le jeu remplace la parole.

    M. Klein donne un sens à toutes les étapes du jeu.

    Pour D. Winicott, le jeu n'est pas seulement un moyen thĂ©rapeutique, il a des vertus thĂ©rapeutiques. Le simple fait de jouer va aider la personne qui joue. On voit bien de quelle maniĂšre l'animal peut ĂȘtre placĂ© au centre du jeu. Pour D. Winicott (1971) "C'est en jouant et seulement en jouant, que l'individu, enfant ou adulte, est capable d'ĂȘtre crĂ©atif et d'utiliser la personnalitĂ© toute entiĂšre. C'est seulement en Ă©tant crĂ©atif que l'individu dĂ©couvre le soi".

    Pour André Stern, le jeu est le dispositif naturel d'apprentissage. C'est une expérience qui se vit, au travers de laquelle les dispositions spontanées de l'enfant s'expriment naturellement. Le jeu favorise la curiosité et l'enthousiasme de l'enfant et des émotions propices à l'ancrage des apprentissages.