🌿 Pourquoi : Un Cocon pour soi ?

Je porte en moi une conviction profonde :
✨ « Chaque individu possède en lui les ressources nécessaires pour se réaliser pleinement, à condition d'évoluer dans un environnement favorable » — Carl Rogers.

Je crois que lorsqu’un environnement est soutenant, nourrissant, profondément respectueux de notre vécu et de qui nous sommes — dans nos ombres comme dans nos lumières — alors quelque chose de puissant devient possible.
Une transformation intérieure,

douce, lente et profonde.
Le début d’un nouveau cycle, plus apaisé, plus conscient, tourné vers l’épanouissement 🌱✨.

Enfant, adolescente, adulte…
👉 J’ai eu besoin, moi aussi, de ce Cocon.
Le mien se trouvait dans un pré,

au milieu des chevaux 🐴.
Dans l’intimité d’un box où je me réfugiais, sans même en comprendre le sens à l’époque.

Auprès d’eux, je retrouvais un équilibre.
Comme une bouffée d’air,

la tête hors de l’eau 🌬️💧.

Je puisais dans leur présence

une force tranquille,

un apaisement profond

qui se diffusait dans tout mon être.

Cet équilibre, pourtant, était hors de chez moi.
Je ne vivais presque pas dans la maison familiale.

J’avais cloisonné deux mondes :

🔹 Celui où je m’asphyxiais,

où je n’étais jamais moi-même…
🔹 Et celui où je respirais,

où je me sentais vivante.

Comme si je vivais deux vies en une.
La vie à l’écurie était ma vie secrète 🌙.
Et j’ai tout fait inconsciemment pour que ces deux mondes ne se rencontrent jamais.

Avec le recul, je vois la métaphore puissante

qui s’y jouait :
➡️ La fuite de mon intériorité, représentée par la maison familiale et ses habitants.
➡️ La fuite de mes émotions, de mes pensées, de mon monde intérieur.
➡️ Et cette quête désespérée de sécurité à l’extérieur, faute de pouvoir la construire en moi-même.

J’avais posé des frontières invisibles

entre ces deux mondes.

Tout comme j’ai posé des frontières

entre moi et mon propre monde intérieur :

mes ressentis, mes émotions, mes parts multiples.
J’ai fini par étouffer la relation à ma famille… comme j’étouffais la relation à moi-même.
En les rendant responsables de mon mal-être, comme je rendais mes parts intérieures

coupables de tout.

Durant mon enfance et mon adolescence — entre la maladie de mon père, la violence à la maison — j’ai survécu grâce aux chevaux.
Grâce à ce Cocon qu’ils m’offraient, j’ai gardé la tête hors de l’eau

alors que tout m’entraînait vers le fond.
Ils m’ont donné une raison d’exister… et j’avais inconsciemment le sentiment d’exister

dans leur univers 🌾🐴.

En 2011, épuisée d’avoir avancé vingt ans à contre-courant de moi-même, j’ai tout quitté.
Une fois encore, je me suis réfugiée

auprès de mes chevaux.

Trois mois juste à être avec eux,

à répondre à mes besoins primaires,

à me déposer.

Et c’est là, dans ce Cocon, que les graines des dix années suivantes ont été plantées 🌱💫.

Aujourd’hui, je crois profondément que nous avons tous besoin, un jour,

de partir à la rencontre de nous-même.
D’oser visiter cette intériorité

qui peut nous effrayer.
De retrouver notre maison intérieure,

d’apaiser nos blessures,

de faire la paix avec toutes nos parts ✨.

Et cela n’est possible que dans un Cocon :

🌼 Un lieu où l’on se sent en sécurité.
🌼 Où la relation à l’autre

est profondément respectueuse.
🌼 Où l’autre devient un miroir bienveillant, dans lequel notre reflet ne nous effraie plus.
🌼 Où toutes nos parts peuvent enfin se révéler, être accueillies, être aimées.

Pour finalement marcher,

main dans la main avec elles,

sur le chemin de notre accomplissement 🌟🕊️.